Ça y est ! Les grandes vacances d’été s’achèvent. Cette période tellement précieuse, que nous attendons chaque année avec impatience, est pour beaucoup synonyme de douceur de vivre, d’insouciance, de retrouvailles en famille et entre amis, et de joie de vivre en extérieur, en pleine nature.
Cependant, qui dit retrouvailles dit parfois dîners copieux, pas toujours équilibrés, apéros, fêtes… Autant d’occasions festives qui peuvent entraîner une alimentation trop riche (en sucres, entre autres) et créer fatigue, irritabilité, manque d’énergie, alors que l’été nous promettait détente et une rentrée en pleine forme.
Quelques chiffres illustrant notre vie moderne et la consommation de sucre : Plus de 70 % des produits industriels salés contiennent du sucre ajouté. En France, alors qu’en 1850 la consommation de sucre ajouté était de 5 kg par an et par habitant, elle est aujourd’hui de près de 35 kg par habitant et par an. Cela représente 3 kg de sucre par mois par personne en France, alors que les recommandations de l’OMS sont de 9 kg par habitant et par an, et celles de la naturopathie de 5 kg par habitant et par an.
Sources : Keto et Naturo
Les sucreries, pains blancs, pâtisseries, jus de fruits, et snacks sont des aliments aux calories vides, apportant du sucre mais dépourvus de fibres, minéraux, et vitamines, donc non rassasiants pour l’organisme, hormis le fait de saturer les cellules de sucre. Lorsque les cellules reçoivent du sucre en excès, ce dernier est envoyé dans les réserves, notamment adipeuses, d’où une prise de poids.
La consommation régulière d’alcool a également un impact sur la prise de poids, d’une part parce que l’alcool contient des sucres cachés, et d’autre part parce que lorsque nous consommons trop d’alcool, notre manière de nous alimenter change. Le sucre appelle le sucre, et après une soirée arrosée, nous avons tendance à nous remplir de fast-food pour « éponger » l’excès d’alcool.
Les repas irréguliers, souvent riches en calories, induisent des pics de glycémie gérés par l’insuline, une hormone qui stocke les sucres en excès dans le corps. L’insuline est également pro-inflammatoire. Cette gestion récurrente des pics de glycémie est une dynamique épuisante pour le corps.
Consommer différentes catégories d’aliments en même temps peut fatiguer le système digestif à long terme, car le corps dépense beaucoup d’énergie à digérer ces différentes catégories. Par exemple, un steak-frites accompagné de vin, de moutarde et de pain blanc nécessite 12 à 18 heures de digestion.
Le Dr Shelton, promoteur du régime dissocié, explique que pour une meilleure digestion et assimilation des nutriments, il faut privilégier les associations de protéines fortes avec des glucides faibles ou de glucides forts avec des protéines faibles.
Les catégories d’aliments :
Il est intéressant de mettre en place des diètes sur une durée limitée pour détoxifier l’organisme des excès emmagasinés et récupérer de l’énergie pour la digestion, au service de la régénération d’autres systèmes de l’organisme. L’objectif principal est de retrouver énergie et vitalité, la base pour assurer notre quotidien et poursuivre nos projets.
Il est possible de refaire une période de descente alimentaire suivie d’une reprise alimentaire, sans jeûne au milieu. Cela permet une détox douce pour le corps en l’aidant à s’alléger sans brutalité, avec une descente progressive des aliments les plus durs et longs à digérer sur 3 jours. On peut ensuite réaliser une cure végétale de 3 à 4 jours, puis un retour progressif à une alimentation normale en essayant de conserver quelques habitudes d’alimentation saine.
Focus sur les aliments détoxifiants et antioxydants :
Ce jeûne consiste à s’alimenter sur une période de 8 heures, laissant le corps au repos pendant les 16 heures restantes, incluant la période de sommeil. Ce mini-jeûne peut être réalisé quotidiennement sans danger, sauf pour les personnes sous-vitalisées. Il permet un nettoyage régulier du corps sans accumulation des excès ni des pics de glycémie. C’est un excellent outil pour la préservation de notre vitalité, que l’on peut véritablement intégrer à une routine quotidienne.
Les jus de légumes sont un concentré de nutriments très facilement assimilables en raison de l’absence de fibres, ce qui permet une assimilation directe sans passer par la digestion. Si vos intestins sont enflammés, les jus peuvent aider à la réparation de la muqueuse intestinale en apportant des nutriments essentiels (vitamines, minéraux, antioxydants) sans les fibres, qui peuvent aggraver l’état de vos intestins fragilisés.
De plus, l’eau naturellement présente dans les légumes permet une bonne hydratation et une meilleure élimination des déchets dans le sang. Il est intéressant d’alterner les jus de légumes racines et les jus verts. On peut rajouter un fruit pour le goût sucré (souvent la pomme), mais pas de jus de fruits, trop riches en sucres, qui provoquent des pics de glycémie dans le sang en l’absence de fibres.
La cure de jus peut s’effectuer sur 1 ou plusieurs jours selon votre ressenti. Elle est cependant déconseillée pour les personnes épuisées, sous-vitalisées et frileuses. Elle est aussi à éviter durant la période hivernale.
Elle consiste à consommer un seul aliment végétal (légume ou fruit) sur une période définie (d’1 à plusieurs jours). Consommer un seul aliment sous toutes ses formes (brut, cru, cuit, en jus) permet au corps d’économiser de l’énergie digestive, pouvant enclencher la détoxination, c’est-à-dire la remise en circulation des toxines, puis leur élimination à l’extérieur du corps.
Choisissez un fruit ou légume local et de saison. En septembre, la monodiète star est celle du raisin, en raison de ses vertus nettoyantes, assainissantes pour l’intestin, cicatrisantes et rajeunissantes. Ce fruit juteux d’automne a également une action bénéfique sur les reins, la peau et le foie.
Contre-indications : le diabète insulino-dépendant (le raisin contient beaucoup de sucre).
Plus le raisin est foncé, plus il est chargé en antioxydants.
Aurélie Fleschen, naturopathe, a imaginé une diète cétogène intégrant les principes de l’alimentation saine en naturopathie. Son constat concernant la diète cétogène classique : elle ne recommande pas toujours les bonnes graisses, souvent acidifiantes et pro-inflammatoires pour le corps (viandes rouges, charcuterie, produits au lait de vache).
Son approche, très pertinente, consiste à allier le régime cétogène, dont l’objectif est de provoquer un état de cétose en réduisant la consommation de glucides au profit des lipides, avec les principes de l’alimentation hypotoxique en naturopathie, qui vise à générer le moins de toxines possible.
Quelques principes de l’alimentation dite hypotoxique :
Si vous avez testé ces différentes expériences proposées ci-dessus et souhaitez aller plus loin dans la détox et la régénération profonde, le jeûne prolongé, comme proposé par la FFJR, paraît être la solution idéale par rapport à votre besoin.
L’intérêt de faire un jeûne après l’été : se décharger des excès de l’été et préparer son corps à l’hiver en renforçant ses capacités d’auto-guérison et en boostant son système immunitaire. Le corps retrouve ainsi l’énergie et la vitalité suffisantes pour combattre les virus de l’hiver.
Il est tout à fait normal de se laisser aller aux plaisirs de l’été avec ses repas copieux, apéros et douceurs partagées. Ces moments de lâcher-prise sont précieux et font partie du plaisir des vacances. L’essentiel est de retrouver un équilibre et de chouchouter son corps après ces petits excès. Les détox et autres cures sont là pour nous aider à repartir du bon pied, mais n’oublions pas que le véritable secret réside dans l’adoption d’un régime alimentaire sain et équilibré tout au long de l’année. Et bien sûr, avant de se lancer dans une détox, n’oubliez pas de consulter votre médecin pour vous assurer que c’est la meilleure option pour vous.
La rentrée est l’occasion de repartir sur de nouvelles bases, que ce soit en ce qui concerne notre alimentation, notre routine sportive, mais attention à ne pas se mettre la rate au court-bouillon avec ces objectifs de rentrée. Pour ma part, j’essaie de ne pas attendre la fin de l’été pour prendre de bonnes résolutions. Et j’ai des réflexes naturo pour ne plus me retrouver sur les rotules ou accumuler autant d’excès que la montagne semble trop haute à gravir pour revenir en pleine forme.
Juste après un excès, je rééquilibre le jour même ou le lendemain avec des clés d’alimentation mais aussi d’activité physique (course, nage, où je transpire et évacue les acides et les mucosités créés par un excès alimentaire). Savoir rééquilibrer après une phase d’excès est, selon moi, une clé pour une bonne vitalité au long cours. Se priver engendre frustration et stress psychologique (ex : régimes). L’alimentation doit être une fête et non une source de stress et de culpabilité. Les écarts font partie de la vie. L’important est de savoir rééquilibrer quand il y a eu excès.
La rentrée, symbolisant une nouvelle année scolaire, peut être l’occasion de remettre les compteurs à zéro, de repartir sur une nouvelle dynamique pour retrouver l’énergie dont nous avons besoin pour nos projets de vie, ou ne serait-ce que pour vivre un quotidien en pleine forme. Les différentes formes de diètes décrites ci-dessus permettent de booster l’énergie, de faciliter la perte de poids, de réduire l’état inflammatoire, et de renforcer le système immunitaire. Le jeûne long de 7 jours, type Buchinger, peut être l’occasion d’un reset après un été bien chargé, d’autant plus que les ateliers proposés dans les centres FFJR permettent d’acquérir des clés pour une alimentation saine, faciles à instaurer dès le retour dans le quotidien.
Découvrir LaetitiaLa FFJR a rassemblé un corpus de livres, publications, sites internet et autres ressources pour aller plus loin dans votre connaissance du jeûne.
Les accompagnateurs diplômés FFJR ont suivi une formation théorique et pratique et bénéficient de formation continue chaque année.
Pendant votre séjour, l'accompagnateur FFJR est présent à vos côtés à tout moment, pendant les randonnées et les autres temps.
La FFJR a mis en place une charte stricte et un contrôle qualité afin d'assurer que chaque séjour respecte notre cadre éthique.